La bataille du Mur des Angrivariens

L’embuscade de la forêt de Teutobourg n’a pas signifié la fin des incursions romaines en Germanie, bien au contraire. Première partie de l’histoire de la bataille du mur des Angrivariens, menée contre Arminius, le vainqueur de Varus, brillamment remportée par les légions romaines qui vengèrent leurs sœurs au fin fond de l’impénétrable Germanie.

Germanicus apprends, consterné, le sort des trois légions de Varus à Teutoburg. Elles ont été massacrées dans une embuscade !

Il enfile aussitôt son armure et prend la tête des troupes romaines de Germanie : il faut venger l’affront fait à Rome !

Ce n’est pas moins de trois légions qui s’ébranlent vers la frontière : le II Augusta, la XX Valeria Victrix et la XXI Rapax, accompagnées par des auxiliaires Gaulois, infanterie comme cavalerie.

Précédées par les equites alari ,des auxiliaires Gaulois montés, les Légions franchissent le Rhin rapidement, en passant par les voies romaines qui leur permettent de se déplacer à la vitesse de la foudre

Tout à leur esprit de vengeance, les légions passent le Rhin et s’enfoncent en pays germain…

… Jusqu’à ce que des éclaireurs n’arrivent sur le lieu du désastre de Varus, la clades variana : la forêt de Teutobourg. Les Romains y retrouvent les restes suppliciés de leurs frères d’armes.

Ils retrouvent des légionnaires empalés, pendus aux branches, sacrifiés aux dieux des Germains.

Arminius est informé de l’incursion Romaine. Ses cherusques brandissent l’aigle pris à une légion de varus pour se donner du courage

il fait surveiller les colonnes romaines qui pillent et détruisent tout sur leur passage par sa cavalerie

Germanicus profite de l’arrivée de l’armée dans une grande plaine pour la faire défiler et se donner du courage : c’est la Legio II Augusta qui commence…

Puis la terrible XXIème, la Rapax !

Arrivent ensuite les equites alares

Cavalerie Gauloise intrépide

suivent ensuite les cohortes d’auxiliaires gaulois

Enfin viennent les braves de la Legio Valeria Victrix

Ainsi que leurs ingénieurs dont Germanicus a tant besoin. Aussi bien pour franchir les cours d’eau que construire les machines de guerre qui démultiplient la force de frappe des légions

Germanicus fait construire un camp pour la nuit. Demain, il faudra
donner la chasse à Arminius

Arminius, qui fait surveiller l’armée romaine, ne perd rien de ses préparatifs. Il rassemble ses Chérusques, mais va surtout chercher de l’aide chez ses alliés. Car il a une idée en tête : refaire le coup de Teutoburg, emmener l’armée romaine l’a ou elle n’aura aucune chance, entre forêts impénétrables et marais infranchissables, au fin fond de la Germanie, chez les Angrivariens, parfois appelés Amspivariens.

Dans le prochain épisode, les deux armées vont se rencontrer pour un combat à mort. Mais avant, Arminius a besoin de gonfler ses effectifs, et Germanicus de faire construire plus de machines de guerre pour lutter contre ces féroces germains…